mardi 27 novembre 2007

Les sanctions relatives aux vices du consentement

Il est évident que les vices du consentement que nous avons précédemment présentés sont assortis de sanctions lorsqu’on les décèle dans un contrat . Il ne s’agira pas ici pour nous de détailler chacune de ces sanctions mais d’en présenter les grands points . La plus forte sanction qui peut être prononcer sur un contrat est bien évidemment la nullité . Celle-ci peut être relative ou absolue . On note également la condamnation a des dommages et intérêts lorsque la situation l’indique .
On peut noté les caractères particuliers du dol et de la violence :
Le dol a deux visages .
Il peut être considéré comme un délit , il engage alors la responsabilité de son auteur . Il peut être punit de dommages et intérêts et peut faire l’objet d’un responsabilité extra-contractuelle .
Mais il peut aussi être considéré comme un vice , comme il a été établit auparavant , et ainsi entraîner la nullité relative du contrat .
Il en est de même pour la violence . En effet la violence en tant que vice du consentement , et si elle est assez grande , conduit a la nullité du contrat . Mais la violence est également un délit ,c’est une faute .
On peut rajouter s’agissant de l’erreur . Qu’elle est sanctionnée par la nullité relative mais en cas d’erreur obstacle c'est-à-dire qui résulte d’un gros malentendu , l’erreur est punit de nullité absolue . Elle peut bien évidemment conduire aux versements de dommages et intérêts au profit de la victime .
La jurisprudence a souvent dut intervenir dans des contentieux ayant pour base des vices du consentement . En voici quelques exemples que vous pourrez consulter :

- Arrêt de la 1ère Chambre Civile de la Cour de Cassation du 13 Décembre 1983 (Époux Saint-Arroman C . Reunion des Musées nationaux et autres .
- Arrêt de la 1ère Chambre Civile de la Cour de Cassation du 24 mars 1987 (Vincent et autres C. Spoturno-Coty et autres. )
- Arrêt de la 1ère Chambre Civile de la Cour de Cassation du 25 mai 2004 ( M et Mme Vernes C. M.Walter et autres
- Arrêt de la Cour de Cassation du 22 juin 2005 ( Société Simco contre société de Saint-Pray .
- Arrêt de la 1ère Chambre Civile de la Cour de Cassation du 3 avril 2002 (Société Larousse-Bordas c. Mme Kannas)
- Arrêt de la 2ème Chambre Civile de la Cour de Cassation de 8 septembre 2005 ( SCP X c. M.Y)

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